Les établissements les plus appréciés des Suisses sont les banques cantonales, selon l’enquête.

Les taux d’intérêt incitent les Suisses à changer de banque

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Un épargnant sur quatre souhaite transférer son argent dans un autre établissement pour pouvoir mieux faire fructifier ses avoirs.

Si vous surveillez les conditions des taux d’intérêt des comptes épargne, vous constaterez que les écarts sont très grands entre les banques. Alors que la BNS a relevé son taux directeur, certaines offrent du 2% tandis que d’autres proposent à peine 0,25%. Des différences marquées qui poussent les Suisses à transférer leur argent ailleurs. Ainsi un quart des épargnants prévoient de changer de banque en raison des taux, selon une enquête menée par le comparateur Comparis et publiée mardi.

«L’enquête révèle donc le mécontentement suscité par la rémunération actuelle des comptes», observe Dirk Renkert, expert Comparis. Il faut dire que plus de la moitié des épargnants (54%) déclarent ne recevoir que 0,25% d’intérêt ou moins sur leur épargne.

Jeunes adultes les plus enclins à changer

Les adultes de 18-35 ans seraient les plus enclins à changer de banque, selon le sondage. Ils sont un tiers, 33%, à vouloir transférer leur argent ailleurs. Juste derrière, on trouve les 36-55 ans (26%), alors que les plus de 56 ans ne sont que 17% à prévoir de quitter leur établissement.

Les Romands sont en outre les plus déterminés à changer d’établissement. Ils sont 33%, à prévoir de clôturer leur compte épargne cette année et de passer à une banque offrant des taux d’intérêt plus attrayants (Suisse alémanique 24%, Tessin 10%). Les citadins sont en outre aussi plus enclins à changer que les personnes vivant à la campagne (30% contre 18%).

Transférer une partie de sa fortune ou même changer complètement de banque peut être rentable, souligne Comparis. Mais il s’agit de bien faire ses calculs. En effet, de nombreuses banques facturent des frais pour la clôture d’un compte. «Les consommateurs ont donc intérêt à s’informer sur les éventuels coûts supplémentaires avant de changer d’établissement», recommande Dirk Renkert.

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