Sur les réseaux sociaux, Booba s’attaque à Cyril Hanouna. Le rappeur français lui reproche des liens avec Magali Berdah, papesse des influenceuses et influenceurs. Tous les moyens sont bons pour toucher l’animateur, y compris un podcast… de la RTS.
C’est LE clash du moment. Sur le ring de Twitter, deux poids lourds du show-business français: Booba d’un côté, Cyril Hanouna de l’autre. La raison de ce duel dans lequel tous les coups semblent permis? Le rappeur reproche à l’animateur des liens avec Magali Berdah, directrice de l’agence Shauna Events, ancienne chroniqueuse de «Touche pas à mon poste» et figure du controversé milieu des influenceuses et influenceurs de la téléréalité.
Bien décidé à faire tomber celles et ceux qu’il qualifie «d’influvoleurs», le «Duc de Boulogne» paraît aussi vouloir entraîner la vedette du petit écran dans leur chute. Soyons clairs: cette guéguerre est probablement le cadet des soucis de Hanouna, dont les injures adressées dans son émission au député LFI Louis Boyard en novembre ont valu 3,5 millions d’euros d’amende à la chaîne C8. Mais l’apaisement n’est pas au programme pour autant.
Si les deux célébrités n’hésitent pas à entrer dans l’arène, le rappeur installé à Miami domine pour l’instant aux points. Il multiplie les attaques acerbes depuis plusieurs semaines, y compris les assertions concernant la vie privée de son désormais ancien «ami».
L’heure de gloire du «Point J»
Tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins. Booba se délecte particulièrement des articles de presse et des émissions critiques vis-à-vis de Cyril Hanouna, qu’il repartage abondamment: des articles de la version française de «20 Minutes», de l’agence AFP et même un podcast de… la RTS.
Toujours sur le réseau à l’oiseau bleu, le fondateur du collectif 92i a publié samedi dernier une saisie d’écran d’un extrait du «Point J», production du service public romand. Dans cet épisode, Isabelle Roberts, co-fondatrice des jours.fr, dresse le portrait du phénomène qui réunit chaque soir un à deux millions de personnes sur la chaîne de Vincent Bolloré à coups de buzz et de dérapages plus ou moins maîtrisés.
À ce jour, nul ne sait quand ni comment ces invectives par écrans interposés prendront fin. D’autant plus que si le rappeur assure être sincère dans sa lutte contre les publicités parfois litigieuses des starlettes de la téléréalité, son hyperactivité à coups de moqueries choc, d’accusations et de promesses de scoops se révèle rentable pour lui, affirme «Le Parisien», qui s’appuie sur le magazine «L’ADN».
Ce dernier média soulignait déjà, fin janvier, que les tweets de Booba visant Cyril Hanouna lui avaient rapporté quatre fois plus d’engagement que la moyenne de ses autres publications. La machine à clasher du «Kopp» ne devrait donc pas s’arrêter de sitôt.