Un bébé de 17 mois a été grièvement blessé après que le caddie dans lequel il se trouvait a été emporté par une rafale de vent. Traumatisée, sa mère réclame l’ajout de freins aux chariots.
Encore sous le choc, Casey Gobbert peine à contenir ses larmes au moment de témoigner. Jeudi, l’Australienne établie en banlieue de Brisbane faisait les courses avec son fils Lincoln, 3 ans, et sa fille Millie, 17 mois. Le temps de charger les sacs dans son coffre et d’installer son aîné sur le siège arrière, Casey avait appuyé contre sa voiture le caddie dans lequel se trouvait sa petite. C’est là qu’une soudaine rafale a emporté le chariot. «Je me suis retournée et il avait commencé à se déplacer», raconte-t-elle à 9Now.
La mère de famille s’est mise à courir derrière le caddie, qui a fini par buter contre le bord du trottoir et se renverser. La tête de la petite Millie a heurté le bitume. «Mon monde s’est arrêté de tourner, mon estomac s’est noué et j’ai paniqué», raconte l’Australienne. Craignant une commotion, Casey s’est précipitée à l’hôpital, où le diagnostic s’est avéré bien plus inquiétant: Millie souffrait d’une hémorragie cérébrale et sa vie était en danger. L’enfant a été transféré d’urgence vers l’hôpital des enfants du Queensland, où il a été opéré.
«Cela a duré deux interminables heures», raconte l’Australienne. L’opération s’est bien passée et Millie se remet merveilleusement bien de ses blessures. Sa mère, elle, milite désormais pour que les caddies australiens soient équipés de freins, comme c’est le cas pour les poussettes et les pousse-pousse. «Je n’en veux pas au fabricant de chariots, je n’en veux pas aux entreprises, je n’en veux à personne, je veux juste un peu de changement», demande-t-elle. «Je ne ferai plus jamais mes courses de la même manière», conclut l’Australienne.