Le camping sauvage est interdit dans la réserve naturelle du Doubs.

Le touriste ne dormait pas, il «couchait» avec sa compagne

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S’il n’est pas autorisé de passer la nuit au bord du Doubs, il n’est pas interdit d’y batifoler. Une nuance qui a permis à un randonneur bâlois d’obtenir gain de cause face à un garde-faune.

Quand il a entendu un touriste bâlois lui dire «zusammen schlafen», un garde-faune jurassien a cru que l’homme admettait avoir dormi avec sa compagne près de St-Ursanne, alors qu’en réalité, le couple avait «couché». Une nuance qui change tout: s’il n’est pas autorisé de passer la nuit au bord du Doubs, il n’est pas interdit d’y batifoler…

Le randonneur a refusé de payer 170 francs d’amende et de frais. Lundi dernier, il s’est présenté devant une juge pénale à Porrentruy avec un avocat et… une traductrice. A-t-il campé en dehors des zones autorisées pendant le week-end de Pentecôte de 2021? «C’est une méprise, mon client n’a jamais tenté de camper à cet endroit», a affirmé son avocat, cité par «Le Quotidien Jurassien».

Aucun souvenir

Le garde-faune qui a tapoté sur la portière d’un véhicule militaire recyclé en bus de voyage avait attendu que l’occupant enfile un pantalon et un pull. Cité au tribunal, il n’a aucun souvenir de son intervention, tandis que le randonneur affirme avoir fait un aller-retour dans la même journée. Son bus possède ni eau, ni sanitaire.

La juge pénale a admis la version du randonneur. Comme il n’est pas interdit de batifoler dans un bus en stationnement, pour autant qu’on ne s’expose pas à la vue de tiers, l’amende est annulée. Les frais de justice, d’avocat et de traduction sont mis à la charge de l’État.

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