«Je me justifie depuis une demi-heure, cette médaille arrivera tôt ou tard»

Marco Odermatt mécontent: «Je me justifie depuis une demi-heure, cette médaille arrivera tôt ou tard»

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Marco Odermatt, Loïc Meillard, Stefan Rogentin et Gino Caviezel font partie des battus du super-G des Championnats du monde, jeudi à Courchevel (F). Découvrez leurs réactions en bas de la piste, ainsi que celles des médaillés d’or et d’argent.

Le super-G des Mondiaux 2023 ne s’est pas déroulé comme prévu pour nos stars suisses du ski alpin, c’est le moins que l’on puisse dire! Alors que le Canadien James Crawford a créé la surprise en décrochant la médaille d’or pour un centième de seconde devant Alexander Aamodt Kilde (Nor) et Alexis Pinturault (F), le Nidwaldien Marco Odermatt, grand favori de l’épreuve, a terminé à une décevante 4e place. Aucun Suisse ne s’est invité sur le podium, dans cette discipline où les médailles fuient les skieurs helvétiques depuis 2009. Réactions à chaud, en bas des pistes.

Marco Odermatt sur sa course

«Quand tu veux gagner la médaille d’or et que tu finis quatrième, tu n’es pas satisfait. Depuis une demi-heure, je suis en train de me justifier, donc je n’ai pas encore eu le temps de regarder ma course. Je crois que j’ai déjà gagné une vingtaine d’épreuves en Coupe du monde. Donc: tôt ou tard, la médaille mondiale arrivera.»

Marco Odermatt à propos du médaillé d’or, James Crawford

«Nous avons discuté brièvement avant le départ. Il m’a dit qu’il avait un bon feeling, que c’était sa course. Il l’a montré maintenant.»

Loïc Meillard à propos de sa performance

«C’était une meilleure course que lors du super-G du combiné. Être dans les premiers à s’élancer, ce n’est jamais facile. Il y a un ou deux passages clés. Là, tu ne sais jamais combien tu peux tirer, quelle est ta vitesse. Dans la section centrale, dans cette banane, il aurait été possible de tirer davantage les courbes. Le reste de ma course était plutôt bon.»

Stefan Rogentin à propos de sa course

«Ma partie supérieure était ok, la deuxième section aussi. Après, à l’entrée de la pente raide, j’ai pris un coup et ensuite je ne pouvais plus faire de virage, je n’arrivais plus à mettre de traction sur les skis. C’était mauvais.»

Gino Caviezel à propos de son élimination

«C’était une erreur stupide qui ne doit pas m’arriver. Je n’étais pas proprement au-dessus des skis, j’ai essayé d’attaquer. J’ai vu que l’un après l’autre, ils faisaient le meilleur temps, alors j’ai su qu’il fallait que j’en sorte un. D’une certaine manière, le timing n’était pas bon, je suis sorti dans la neige extérieure, c’était un peu gras. C’est dommage d’échouer comme ça.»

James Crawford (Can), champion du monde de super-G

«Quand je serai à l’hôtel et que j’aurai rempli toutes mes obligations, je pourrai enfin laisser couler. C’est un rêve qui s’est réalisé. Je n’avais pas d’attentes particulières. Mais le matin, lors de la reconnaissance, tout semblait bien et ensuite mon ski a parfaitement fonctionné.»

Aleksander Aamodt Kilde (Nor) à propos de sa première médaille mondiale

«Quelle journée! J’étais très nerveux avant le départ, je sentais beaucoup de pression. Cette médaille, je l’avais en tête, je suis vraiment content. J’ai rêvé de l’or quand j’ai exulté à l’arrivée. Et puis ce Canadien est arrivé (rires). L’or, c’est cool pour Crawford. Ce centième de seconde, c’est un peu dommage pour moi.»

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