Les faîtières des transports publics et des villes se sont mises d’accord: dès 2024, une nouvelle version des fameux tickets sera en service. En un peu plus moderne, mais pas trop quand même.
La disparition des cartes journalières dans les communes n’aura finalement pas lieu. Dès 2024, une version remaniée et (un peu) modernisée de l’offre entrera en vigueur, baptisée «carte journalière dégriffée Commune». Grand changement et amélioration: vous n’aurez plus besoin de vous rendre au guichet de votre propre commune. Par contre, vous devrez toujours vous rendre à un guichet communal, n’importe lequel, pendant ses heures d’ouverture. Mais il sera toujours impossible de se procurer les cartes en ligne.
Les prix seront uniformisés au niveau suisse, ce qui n’est pas le cas actuellement. De même que les contingents: aujourd’hui, chaque commune se procure un certain nombre de cartes, déjà datées, et les vend jusqu’à épuisement. Désormais, un système informatique centralisera la disponibilité. Premier arrivé, premier servi: dès que le contingent pour un jour donné sera atteint, plus aucune commune de Suisse ne pourra vendre de carte pour ce jour-là.
Parfois moins cher, souvent plus cher qu’avant
En termes de prix, tout dépendra du jour où vous achetez votre ticket. Jusqu’à dix jours avant la date du voyage, ce sera 39 francs en 2e classe et avec demi-tarif, soit légèrement moins cher que le prix pratiqué actuellement par la plupart des communes. Pour tout le reste, ça sera par contre plus cher. Ce sera 52 francs sans demi-tarif. Le prix prendra aussi l’ascenseur si l’achat est fait à moins de dix jours de la date de voyage. Là, le prix le plus bas, en 2e classe avec demi-tarif, ce sera 59 francs.
Le nombre de cartes que chaque personne pourra acheter sera illimité et elles seront nominatives. Autre nouveauté: les cartes journalières seront disponibles pour la première classe également, avec un prix de lancement à 66 francs (voir tableau ci-dessus). À noter que les clients pourront recevoir soit un ticket papier, soit recevoir un e-ticket par e-mail. Chaque commune choisira sous quelle forme elle veut travailler.