Plusieurs sources ont essayé de nous faire croire que le coureur français Valentin Ferron avait failli mourir lors de la 2e étape de l’Etoile de Bessèges. On a vérifié et l’histoire est un peu différente.
«Les images sont glaçantes». «Il s’accroche au pont pour ne pas tomber». «Un coureur suspendu dans le vide». Voilà le genre de titres que les lecteurs ont découvert jeudi après la chute collective survenue sur la 2e étape de l’Etoile de Bessèges, une course par étapes organisée dans le sud de la France. Photos et/ou vidéos à l’appui, plusieurs sources ont essayé de nous faire croire que le pauvre Valentin Ferron avait risqué sa vie sur un pont.
Les images du crash en effet sont impressionnantes et il est évident que Ferron aurait pu se faire très mal. La course a d’ailleurs été arrêtée par mesure de sécurité après que des cyclistes sérieusement blessés ont été acheminés à l’hôpital.
La chute en vidéo
Mais les images sont aussi trompeuses. Celle-ci, par exemple.
On dirait que Ferron est suspendu dans le vide et que sa vie ne tient qu’au parapet auquel il s’accroche désespérément. Sauf que cette histoire est fausse.
Le cycliste de TotalEnergies est en fâcheuse posture mais il n’est pas en danger. Il n’y a qu’1m50 de vide sous ses pieds, 2m au maximum. Comment le savons-nous? Parce que nous avons refait le parcours de la course et que nous avons retrouvé ce fameux pont sur Google Streetview.
Le voici Nous sommes sur la D1, dans la descente qui suit la côte de Clarensac en direction du village de Montpezat.
En s’approchant un peu plus du pont, on s’aperçoit mieux de la relative hauteur.
Evidemment, un coureur lancé à vive allure peut se faire très mal. Mais risquer sa vie au-dessus du vide, jamais.
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